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LE PROCESSUS :

Tout bodyboarder d'un niveau correct, quand il prend une vague, se met dans la situation de résoudre un problème. Un support s'offre à lui (la vague) et il va l'exploiter.
Le bodyboarder prend alors des informations (visuelles, tactiles et sensorielles) sur ce qui lui est proposé: forme de la vague, pente, rapidité, qualité de la surface de l'eau. Il gère aussi des paramètres extérieurs comme les surfeurs, les autres bodyboarders, les rochers, etc.
Avec toutes ces infos et son expérience, le bodyboarder donnera une réponse (exploiter la vague) au problème qui lui est posé. Si le problème ne change pas du débutant au champion, la façon d'y répondre dépend, elle, du niveau de chacun.

Sources : Surf Session Bodyboard
PointBreak
CEUX QUI VOIENT LOIN ET CEUX QUI VOIENT PRES :

Avec ce genre de processus, les habitudes de spots deviennent prépondérantes. En gros, un bodyboarder qui fait son expérience et sa maturité sur un beach breack aura l'habitude de voir très près, dans un milieu très changeant et aléatoire. Il aura une lecture de vague très pointue et une technique de "réaction" (anticipation et réaction à des vagues imprévisibles). C'est un surfeur qui voit près.
A l'inverse, un habitué des reefs breack, où la vague est souvent égale à elle-même, n'aura pas le même problème à résoudre. Le milieu de la vague est très constant et régulier. Il n'a pas à s'appliquer à lire la vague parce qu'il la connaît par cœur, mais il se concentre davantage sur sa "technique d'intention". Dans ce cas, c'est moins la vague qui dicte le choix de la manœuvre que le bodyboarder qui choisit le placement de ses manœuvres. "Lui peut voir loin", sans risque d'être pris au dépourvu.

Sources : Surf Session Bodyboard
Shorebreak
LA PRISE DE DECISION :

Le cerveau traite des informations visuelles mais également sensorielles et tactiles. Le toucher de l'eau, l'équilibre (selon la position dans laquelle est le bodyboarder, en drop-knee, en stand up ou bien allongé, l'équilibre varie), l'inclinaison, la notion de gravité entraînent en permanence des ajustements de la position du bodyboarder.
La lecture de la vague commence au moment de la rame. Le bodyboarder rame, observe la vague, puis se cale sur sa planche. Il sait alors s'il doit partir tout de suite en travers, pour passer la première section de la vague, ou s'il peut faire "take off, bottom-turn…". Chronologiquement du début à la fin de la vague, tout n'est que prise d'infos, traitement, prise de décision, exécution. Ce processus sera d'autant plus rapide que le surfer aura une longue expérience.
Sources : Surf Session Bodyboard
Reefbreak
LE CHOIX DES MANOEUVRES :

Même processus, même résultat. Parmi le répertoire de figures que possède le bodyboarder, il faut qu'il possède la manœuvre la plus adéquate avec l'endroit de la vague où elle va être exécutée. C'est ce que l'on appelle la fonctionnalité. Elle fait d'ailleurs partie des critères de jugement en compétition.

Sources : Surf Session Bodyboard
Beachbreak
POUR CONCLURE :

Le rythme du bodyboarder doit être calqué sur celui de la vague. Pour bien lire la vague, il faut prendre du recul ou de la hauteur pour bien envisager la vague dans sa totalité et non pas dans les trois mètres qui précèdent le nose de votre board. Il faut donc "surfer intelligemment". On peut donc parler d'intelligence sportive qui fait qu'un bodyboarder arrivera à maturité plus ou moins vite. Il est vrai que pour débuter il faut posséder un minimum de technique, mais l'important ensuite est de lever la tête. La technique oui, mais surtout et avant tout le mental. Un mental qui s'acquiert au fur et à mesure que l'on surfe des vagues de tous types (lentes ou rapides, du point-break, du beach-break ou du reef-break…).
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